Les sciences humaines dans les parcours scientifiques et techniques professionnalisants : quelles finalités et quelles modalités pratiques ?
7-8 févr. 2013 Créteil (France)
De l'usage pour la réflexion sur les cursus professionalisants d'un nouvel inventaire collaboratif et heuristique des formations en sciences humaines dans les cursus de sciences et techniques.
Alain Bernard  1, 2@  
1 : Centre Alexandre Koyré - Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques  (CAK-CRHST)  -  Site web
CNRS : UMR8560, Museum National d'Histoire Naturelle : USM101, Cité des Sciences et de l'Industrie, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
Muséum National d'Histoire Naturelle Pavillon Chevreul 57, rue Cuvier 75231 Paris cedex 05 -  France
2 : Université Paris Est Créteil / IUFM  (UPEC - IUFM)  -  Site web
Université Paris-Est
UPEC-IUFM, SSD / 12 rue G. Enesco / 94046 CRETEIL -  France

Depuis 2011, dans le cadre d'un nouveau programme de recherche collaboratif mis en place sur
l'UPEC, « sciences et interférences », un projet de recherche axé sur la pédagogie universitaire
a vu le jour. Le principe de ce projet est de concevoir un inventaire collaboratif et heuristique
des formations en sciences humaines proposées pour des publics d'étudiants qui se spécialisent
vers des études de scientifiques et technologiques, en un sens très inclusif : cela comprend les
sciences expérimentales, les mathématiques et l'informatique, les différentes disciplines
technologiques (y compris les parcours de techniciens supérieurs) et la médecine.
Ce projet est à la fois pratique et théorique. Il est pratique, car nous procédons de manière
inductive, en élaborant le cadre de cet inventaire à partir des multiples formations en sciences
humaines dans lesquelles les membres du groupe sont effectivement impliqués. Notre travail de
longue haleine, consiste ici à examiner des points de comparaisons à la foispossiblesetutilesentre
ces différentes formations, malgré le fait qu'elles n'ont pas le même public, la même philosophie
ou les mêmes principes de fonctionnement. Nous profitons, de ce point de vue, du travail intense
d'élaboration de cours d'histoire et d'épistémologie des sciences et des techniques mis en place
sur l'UPEC depuis 2008, pour des étudiants se destinant à l'enseignement.
Il est tout à la fois théorique, car le but ultime de ce travail est de penser le cadre lui-même dans
lequel un tel inventaire devient possible, aussi bien le cadre technologie (il suppose l'élaboration
d'une base de données évolutive) que le mode de travail collaboratif qu'un tel inventaire implique.
De ce point de vue, le projet vis à adapter le cadre théorique très stimulant descommunautés de
pratique, en l'adaptant au contexte du travail collectif autour des enseignements universitaires.
A terme, il s'agit donc d'élaborer un modèle qui pourrait être généralisé à d'autres types de
collaborations de ce type.
Dans cette présentation, nous résumerons donc les enjeux et présupposés théoriques de ce projet
général, puis nous nous concentrerons plus particulièrement sur l'intérêt que peut avoir ce type
de collaboration dans le contexte particulier de formations à caractère professionnalisant. Même
si en effet notre projet vise des formations qui dépasse de loin ce type de formation (il englobe
ainsi les formations généralistes en licence, par exemple), il se trouve que nous avons d'emblée
commencé à travailler à partir de cas d'espèces qui sont des formations professionnalisantes vers
le métier d'enseignant principalement, et dans une moindre mesure vers les métiers de médiation
scientifique et technologique. Quelles conclusions peut alors tirer d'emblée de notre travail
séminal ? Et plus généralement, qu'apporte ou que peut apporter un tel inventaire pour la réflexion
sur ce type de cursus ? Telles seront les questions que nous aborderons en conclusion.



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