Les sciences humaines dans les parcours scientifiques et techniques professionnalisants : quelles finalités et quelles modalités pratiques ?
7-8 févr. 2013 Créteil (France)

Appel à contribution


Conformément aux objectifs du colloque, les contributions attendues sont de deux grands types :

1. Exposés d’expériences pédagogiques

Ces exposés pourront aller de la construction d’un cursus cohérent à des unités d’enseignement particulières. Ils seront regroupés dans des ateliers thématiques.

Les contenus attendus pour ces présentations concrètes d’expériences d’enseignement comportent une description minimale des circonstances institutionnelles, du contenu et du contexte de l’enseignement présenté, une information sur les problématiques et les enjeux sous-jacents à leur expérience, ainsi qu’une première analyse des principales difficultés rencontrées. Elles ne peuvent en aucun cas se limiter à un récit d’expérience sans prise de distance critique.

2. Exposés de recherche

Ces exposés porteront sur l’une des deux thématiques suivantes:
Les enjeux
On constate que la prise de distance critique (historique, épistémologique, didactique, sociologique et anthropologique…) attendue dans les cursus universitaires de formation professionnelle des domaines de sciences et techniques (formation des enseignants, formations des ingénieurs, formation médicale…) est devenue, depuis plus ou moins longtemps, une injonction institutionnelle jusqu’au niveau européen voir international (OMS, enquêtes OCDE PISA…). Si on veut ne pas en rester à une perspective apologétique, par ailleurs tout à fait légitime, selon laquelle ces injonctions se justifient elles-mêmes parce qu’elles seraient souhaitables et qu’elles constitueraient une partie naturelle des missions des institutions qui participent à la formation professionnelle, on doit s’interroger sur les enjeux politiques, sociétaux, éthiques, sous-jacents à ces injonctions, ainsi que sur les évolutions historiques complexes qui ont conduit à de tels impératifs.

On attend donc ici des contributions permettant d’éclairer et de mettre en perspective cet état de fait. Puisque par ailleurs c’est ici la finalité des formations en question qui est en jeu, on attend aussi que la définition de ces finalités soient analysée aux différents niveaux pertinents, depuis les questions de contexte politique très global  jusqu’aux questions plus localisées liées aux finalités des cursus ou des disciplines.

Les modalités

Le fait qu’une formation en sciences humaines paraisse se justifier d’elle-même pour les formations de futurs professionnels en sciences et  technologie, tend à occulter les difficultés pédagogiques spécifiques propres à de tels enseignements universitaires : si le pourquoi est plus souvent envisagé le comment est plus rarement étudié et théorisé. Nous souhaitons ici porter notre attention sur quatre grandes questions qui invitent à une réflexion théorique :

    • La conception de ressources documentaires, notamment (mais pas exclusivement) secondés par les outils numériques, pour de tels enseignements.
    • Les modalités de lecture et d’exploration de ressources documentaires constituent souvent un écueil et une difficulté importante des enseignements visés : pourquoi ? Et comment théoriser les approches de cette question, au-delà d’un simple inventaire des différentes solutions au problème visé ?
    • Comment décrire les stratégies globales de conception et d’ingénierie de formation de tels enseignements ?  Est-il possible de comparer entre elles ces stratégies et comment ?
    • Les enseignements visés font souvent appel à une articulation entre le contenu même de l’enseignement et l’articulation avec des lieux extra-universitaires : lieux d’exercice professionnels (stages en entreprise, en hôpital, ou en établissement scolaire), lieux muséaux ou dédiés à la culture scientifique, laboratoires ou instituts scientifiques. Comment théoriser les principaux enjeux de cette articulation ? 

Soumission des contributions:

Chacune des communications dureront entre 15 à 20 minutes. 
Les  propositions de communication devront être déposées au plus tard le 15 octobre 2012. Lien pour soumettre une contribution.
Le texte de proposition ne devra pas dépasser 500 mots. 
Les réponses relatives aux communications acceptées seront envoyées pour le 1er décembre. 
Les contributeurs seront invités à publier en ligne un texte plus complet avant le colloque; ce texte devra être envoyé au plus tard le 15 janvier 2013 (35.000 signes, espaces compris, maximum).
A l’issue du colloque, il est prévu la publication d’une sélection de communications.



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